L'ASSOCIATION :


LE FORT D'UXEGNEY :

LE FORT DE BOIS L'ABBÉ :







ARFUPE

 

 

HISTOIRE DU FORT DE BOIS l'ABBÉ


Le fort de Bois-l’Abbé est situé à un peu plus d’un kilomètre à l’Est de celui d’Uxegney. Non prévu par le Général Séré de Rivières, il fut construit de 1884 à 1885.

Son rôle était de surveiller la route venant de Domèvre sur Avière au Nord-Ouest, et les débouchés possibles de la forêt du Souche au Nord et à l’Est. Il complétait ainsi  l’action du fort d’Uxegney en ayant de meilleures vues sur ces voies d’accès, peu visibles de celui-ci.

Construit selon les normes du rapport du 9 mai 1874 , qui fixait les caractéristiques des forts du système Séré de Rivières, c’est un fort dit « à crête unique » : le fort étant de petites dimensions, son rempart est utilisé à la fois par l’artillerie et l’infanterie. Ceinturé par un fossé de 5,50 mètres de profondeur, il a pour plan la forme d’un trapèze. Il était armé de 2 canons de 120 mm sur son flanc gauche, de 2 canons de 120 mm sur le front de tête, et de 2 canons de 90 mm en flanquement sur le flanc droit. Construit en maçonnerie ( grès jaune ), il n’a jamais été renforcé ni modernisé comme celui d’Uxegney. Un projet de renforcement avait bien été étudié en 1911, mais inscrit en 2e urgence, n’a jamais été réalisé. Excepté l’installation en 1915 de quatre cuves de 75 antiaériens sur les dessus, le fort de Bois-l’Abbé se présente tel qu’il était à l’origine.

Entre les deux guerres le fort servit de dépôt de munitions :

        
De 1940 à 1944, il fut utilisé par l’occupant également comme dépôt de munitions, ce qui lui évita ( comme Uxegney ) de connaître le sort des autres forts de la Place d’Epinal qui furent entièrement ferraillés.

         Utilisé ensuite jusqu’en
1960 à nouveau comme lieu de stockage, il fut loué les années suivantes à plusieurs organismes et personnes privées ; certains locataires, peu conscients à l’époque de l’intérêt architectural de l’ouvrage, y provoquèrent quelques dégâts en abattant les cloisons de fond de plusieurs casemates, et surtout en détériorant le pont d’entrée.


         Puis il connut une période d’abandon, où il continua à se dégrader, jusqu’en 1995, date de sa prise en charge par l’ARFUPE.


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